"J'arrête le temps : le jour du Printemps !"
Son propos vise à mener au titre de l'art une réflexion, à la fois sur le temps, en même temps que sur la portée symbolique que représente ce jour particulier de l'année, en terme de renouveau. En terme de renouveau et d'ouverture positive et créatrice sur l'avenir.
Le dispositif planétaire mis en oeuvre pour l'occasion autour du globe terrestre sur chacun des 24 fuseaux horaires utilisera les live-came en place et mettra en évidence que sur Internet le temps peut être « arrêté » une heure durant... sur une durée de 24 heures !Cette action interactive de participation des publics a pour cadre Internet et se trouve activée par plusieurs médias croisés: presse écrite,radio, tv.
C'est à cet arrêt symbolique du temps que nous allons procéder pour la Fête de l'Internet. Cet arrêt va être visualisé comme temps « suspendu » sur les écrans d'Internet alors qu'un déplacement géographique sera effectué, successivement, d'un fuseau horaire à l'autre... par une navigation sur la Toile
Attention cette « suspension » du temps n'est pas un arrêt gratuit ! C'est du temps donné pour réfléchir. Il répond à un propos artistique mais aussi à la volonté d'initier une réflexion critique sur le devenir de nos sociétés dans la perspective du troisième millénaire. Ce temps d'arrêt va permettre aux internautes dans une relation interactive, (organisation de chats et d'auditorium avec des invités par AOL et sondage de la SOFRES), d'exprimer ce que nous attendons de l'an 2.000 et de la société d'information et de communication qu'on nous promet. Cet arrêt mis en scéne et mis en forme par l'artiste va s'effectuer dans une dimension à la fois mythique, symbolique et esthétique. Il est mis en oeuvre dans la perspective toute proche du troisième millénaire. Il ne s'agit pas d'une commémoration de plus pour célébrer l'an 2.000... mais d'un challenge dans l'urgence, pour déterminer avec tous les terriens et les internautes de ce que nous allons en faire. Ce projet ne sera pas noyé dans les nombreuses initiatives qui vont prendre corps à cette occasion : il les devance et les prend de vitesse. C'est avant que l'an 2000 soit engagé qu'il nous faut réfléchir et agir !
Autrement dit : nous « arrêtons le temps, le jour du Printemps », pour réfléchir, nous terriens, sur le devenir de notre planète, exprimer nos idées à ce sujet, faire nos suggestions et propositions.
Conscientisation, responsabilisation, action...
Comme nous l'annoncions plus haut un institut de sondage ( la SOFRES ) teste les publics dans la phase qui précède le lancement de « l'arrêt du temps » et en analysent les résultats.
-Voulez-vous qu'on arrête le temps le jour du printemps pour réfléchir ensemble? Et si oui pourquoi? Comment voulez-vous le monde de demain ? etc..
Les résultats des enquêtes sont publiés en ligne et dans la presse nationale. Ils participent à l'animation du projet tandis que l'artiste alimente une chronique régulière sur « le temps qui va s'arrêter » sur un site qui lui est dévolu. (http://www.fete-internet.fr/forest ) Cette chronique qui démarre fin Janvier est relayée par la presse écrite et audiovisuelle en fonction des accords de partenariat établis. Elle fait appel à la collaboration éditoriale de philosophes, d'artistes, de sodiologues, d'économistes etc...A cette occasion deux initiatives originales sur le site de l'artiste :
- La création d'une entreprise gratuite de gardiennage de pieds.
- L'ouverture d'une boutique virtuelle vendant du temps en ligne au profit d'une Fondation Internationale avec réglement sécurisé par Kléline.
Cette animation qui se développe sur les deux mois qui précèdent le jour « J », le jour du printemps, programmé pour l'arrêt du temps les 20 et 21 Mars, contribue progressivement à la montée en puissance de l'action jusqu'au jour « fatidique ».
Les réponses de participation sont collectées, traitées, exploitées et restituées, au public en ligne et à l'échelle internationale par la presse.
Le 20 mars à 12H00, heure légale française débute la « suspension » du temps pour 24 heures consécutives jusqu'au 21 mars 12 heures . Dans un lieu public, ( voir à ce sujet la proposition de Jacques-Eric Tazartes du Groupe de Paris d'intégrer cet événement comme pivot central d'une « Cité de l'internet » qu'il compte créer et installer dans la station du RER Auber et qui fonctionnerait les 20, 21 et 22 Mars ). Le dispositif de l'artiste avec grands écrans et liaisons en temps réél avec les 24 fuseaux horaires constituera en soi dans ce cadre une installation artistique ou sera donc donné à vivre un « non-stop » de 24 heures.Le dispositif mis en place pour effectuer « l'arrêt du temps » se compose d'une caméra en temps réel sur chaque fuseau horaire ( live-came)dans un lieu que nous aurons choisi. D'heure en heure, ces caméras fonctionneront successivement, diffusant sur le réseau l'image de ce temps « suspendu ». Des artistes et des musiciens interviendront en temps réel sur cette image présente sur Internet. Les contenus diffusés seront en parfaite adéquation à l'idée de printemps, et en parfaite cohérence formelle d'un lieu à l'autre.
En ce qui concerne l'architecture et l'habillage du site « J'arrête le temps » des idées et des solutions techniques originales seront mises en oeuvre à cette occasion par les partenaires informatiques soutenant le projet.
En ce qui concerne l'ensemble de la communication du projet, comme de son déroulement, l'artiste en est partie prenante, en concertation avec les personnes, les équipes et les partenaires qui seront désignés pour la mettre en place. En effet, ce vecteur fait depuis toujours partie intégrante de sa pratique artistique et il est revendiqué comme tel.Ce projet s'adresse à tous les publics . Ces publics sont ciblés d'une façon spécifique selon qu'il s'agit du grand public, des médias, des entreprises, des milieux universitaires et de la recherche, des milieux de l'art et de la culture.
Les partenaires de ce projet peuvent se prévaloir d'un rôle précurseur en matière d'innovation et d'avènement d'une nouvelle culture et d'une nouvelle communication favorisant l'émergence de formes d'art inédites. Des « oeuvres » d'un type nouveau dont la symbolique s'inscrit dans le contexte d'une société où l'art s'avère désormais responsable et innovant à part entière. Un art dans lequel les fonctions esthétiques, sociales, éducatives et philosophiques sont toutes présentes et représentées.Pour tous renseignements supplémentaires : fforest@imaginet.fr