DU RIFIFI DANS LES ECOLES D'ART AMIENS, NIMES,...
Depuis toujours les écoles d'art sont des citadelles que se disputent âprement les
collectivités territoriales et le ministère de la culture. Les collectivités
territoriales pour y installer leurs artistes locaux, le ministère de la communication pour
offrir des postes d'enseignements aux petits copains chéris de l'art
contemporain officiel. Toujours est-il que dans un cas comme dans un autre le résultat de
l'enseignement qui s'y donne, neuf fois sur dix, est totalement inadapté à notre
époque. La pédagogie dans ses établissement mérite une refonte
complète. Un livre qui paraît en novembre 2002 aux éditions de l'Harmattan
à Paris sous le titre : " Repenser l'art et son enseignement : les écoles de vie"
brosse et critique cette situation, proposant des solutions à mettre en oeuvre de
façon urgente.
En attendant cette réforme, qui ne vient jamais, on continue dans nos
établissements, au lieu d'enseigner l'art d'entretenir activement la zizanie.
L'année scolaire 2002/2003 commence bien dans les écoles d'art : voici les
différents articles parus ! Cliquez sur le lien et l'article s'affichera ci-dessous.
A AMIENS et à NIMES :
Nicole Vulser
, LE MONDE édition du jeudi 2 octobre 2002
A AMIENS : une école d'art démantelée, harcèlement moral.
- Le E-mail
qui circule sur le web.
-
http://www.letorchonbrule.org, le site des (ex-)enseignants.
A NIMES : licenciements
Déprimantes et honteuses nouvelles en provenance de Nîmes !
- Jean-Marc ADOLPHE
- Jean-Marc ADOLPHE
, BEAUX-ARTS DE NIMES : L'IMPASSE ?
le 09-10-2002, publié sur le site Mouvement.net
- Association l'Âge d'or (Avignon),
Coups de plume / Beaux-arts, MIDI LIBRE, édition du 4 octobre 2002
- Muriel Plantier , LE FLOU ARTISTIQUE
, MIDI LIBRE, édition du 9 octobre 2002
- Stéphane Bonnefoi,
ECOLE DES BEAUX-ARTS : VERS UN RÈGLEMENT EN FAMILLE VILLE /MINISTÈRE
, MIDI LIBRE, édition du 9 octobre 2002
- Lettre du 12 octobre 2002
à M. Jean-Paul Fournier Maire de Nîmes Président de Nîmes
Métropole Conseiller Général du Gard de 6 Enseignants titulaires à
l'École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.
midi-libre-murier
MIDI LIBRE édition du 9 octobre 2002
LE FLOU ARTISTIQUE
par Muriel Plantier
Ils en rêvaient depuis la nouvelle élection de Jacques Chirac à la
présidence. C'est fait : Jean-Paul fournier et son équipe ont obtenu un
rendez-vous avec le ministre de la culture, Jean-Jacques Aillagon pour un
état des lieux culturel nîmois. La date de principe est fixée au 22 novembre
prochain. Si l'ordre du jour n'est pas encore défini et sera décidé lors
d'une réunion préliminaire avec le cabinet du ministre, la municipalité est
sereine. Elle compte bien solliciter le soutien de l'état pour divers
dossiers qui lui sont chers: le classement des monuments romains au
patrimoine de l'humanité, une cité de la musique pour remplacer l'actuel
conservatoire mal loti ou la prépondérance de Nîmes dans le cadre du baroque
par exemple. Ces questions capitales qui donneront une indéniable aura à
Nîmes. Mais on ne cache pas cependant dans l'entourage du ministre que les
turpitudes culturelles nîmoises ne seront pas passées sous silence : " La
situation culturelle est visiblement très animée et le ministre en parlera
forcément car s'il est ministre de la culture, il est surtout celui des
artistes ".
Parlera-t-on des deux gros dossiers épineux du moment, l'École des
beaux-arts en plein remous et le Théâtre de Nîmes dont le sort demeure dans
le plus grand flou ? Mystère.
Pourtant ces deux poids lourds de la culture à Nîmes pèsent largement dans
l'image que donne la ville en posant la question cruciale du rôle de l'état
dans la décentralisation.
Muriel Plantier
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