Collectif le GIGA : Guerilla Internet Groupe Art
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Interview de Yves Michaud,... /

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- Le marché de l'art et la drosophile
- La démocratie en art ? Réalisable ... en dehors de la France !
- L'art du futur (Colloque de Génes, 6-7/12/02)
- Peuples de l'art
- Hacker Art
- Exclusion / Opacité / Un fonctionnement peu démocratique / Un bilan médiocre / Les données
- Hunter

Actualités

- Palais de Tokyo
- Du rififi à Amiens et à Nîmes (10/02, 8 articles)
- Appel du 15-11 des enseignants de l'Esad d'Amiens (15/11/02)
- Colloque International Artmedia VIII (12/02)
- Bruits et chuchotements (dernières nouvelles : 08/01/03)
- Ben Vautier (10/01/03)
- Les lettres de Richard Rodriguez
- Grève

1ère rencontre nationale des artistes plasticiens septembre 2003 / Programme / 3 Forums / Transparence 1 / Transparence 2

DU RIFIFI DANS LES ECOLES D'ART
AMIENS, NIMES,...

 

Depuis toujours les écoles d'art sont des citadelles que se disputent âprement les collectivités territoriales et le ministère de la culture. Les collectivités territoriales pour y installer leurs artistes locaux, le ministère de la communication pour offrir des postes d'enseignements aux petits copains chéris de l'art contemporain officiel. Toujours est-il que dans un cas comme dans un autre le résultat de l'enseignement qui s'y donne, neuf fois sur dix, est totalement inadapté à notre époque. La pédagogie dans ses établissement mérite une refonte complète. Un livre qui paraît en novembre 2002 aux éditions de l'Harmattan à Paris sous le titre : " Repenser l'art et son enseignement : les écoles de vie" brosse et critique cette situation, proposant des solutions à mettre en oeuvre de façon urgente.

En attendant cette réforme, qui ne vient jamais, on continue dans nos établissements, au lieu d'enseigner l'art d'entretenir activement la zizanie.
L'année scolaire 2002/2003 commence bien dans les écoles d'art : voici les différents articles parus !

Cliquez sur le lien et l'article s'affichera ci-dessous.

A AMIENS et à NIMES :
Nicole Vulser , LE MONDE édition du jeudi 2 octobre 2002
A AMIENS : une école d'art démantelée, harcèlement moral.
- Le
E-mail qui circule sur le web.
-
http://www.letorchonbrule.org, le site des (ex-)enseignants.

A NIMES : licenciements

Déprimantes et honteuses nouvelles en provenance de Nîmes !
- Jean-Marc ADOLPHE
- Jean-Marc ADOLPHE , BEAUX-ARTS DE NIMES : L'IMPASSE ?
le 09-10-2002, publié sur le site Mouvement.net
- Association l'Âge d'or (Avignon),
Coups de plume / Beaux-arts, MIDI LIBRE, édition du 4 octobre 2002
- Muriel Plantier , LE FLOU ARTISTIQUE , MIDI LIBRE, édition du 9 octobre 2002
- Stéphane Bonnefoi, ECOLE DES BEAUX-ARTS : VERS UN RÈGLEMENT EN FAMILLE VILLE /MINISTÈRE , MIDI LIBRE, édition du 9 octobre 2002
- Lettre du 12 octobre 2002 à M. Jean-Paul Fournier Maire de Nîmes Président de Nîmes Métropole Conseiller Général du Gard de 6 Enseignants titulaires à l'École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.


mouvement-adolphe-09-10


MOUVEMENT.NET : le 09-10-2002, publié sur le site
http://www.mouvement.net/

 

BEAUX-ARTS DE NIMES : L'IMPASSE ?

par Jean-Marc ADOLPHE


À quelques jours de la rentrée des étudiants (15 octobre), le Maire de Nîmes
ne revient pas sur la nouvelle orientation donnée à l'Ecole des Beaux-Arts,
malgré une protestation du Réseau des écoles d'arts du sud, mais avec
l'apparente bénédiction du ministère de la Culture.
Dans un courrier en date du 9 septembre à Jean-Marc Ferrari, président de
l'Age d'Or, Réseau des écoles d'art du sud, René Denizot, le directeur "
remercié " en plein été (en même temps que plusieurs enseignants) de l'Ecole
des Beaux-Arts de Nîmes, me mâchait pas ses mots : "Les écoles des Beaux
arts sont des produits jetables, si l'on en juge par la trivialité avec
laquelle la ville de Nîmes, en la personne de son Maire Jean-Paul Fournier
et de son adjoint à la culture Jean-Daniel Valade, a décidé péremptoirement,
entre fin juillet et début août, du sort de son école.À la rentrée
prochaine, le 18 octobre, quelque 140 élèves, un effectif prévu en
augmentation de 40 %, vont découvrir qu'à leur insu l'école à laquelle ils
ont concouru n'existe plus, à moins qu'on leur fasse croire le contraire. La
mise à mort est dans les moeurs d'une mairie qui associe "culture et
tauromachie", une manière exclusive et radicale de traiter les affaires
publiques et de couper court à l'intérêt général. Sous couvert de tradition
et d'identité nîmoise, le leurre, la feinte, la dérision politique sont sans
doute la façon qu'ont les élus de prétendre à un art qui leur ressemble et
le seul moyen d'imposer une école à leur image. Le recours à un alibi
administratif ne peut cacher la mascarade politique et l'imposture
culturelle".(...) "Dès le 28 août 2002", ajoute René Denizot, "paraissait
dans Télérama, un avis de recrutement de la ville pour son école de
Beaux-Arts, par voie statutaire ou contractuelle, de deux postes à plein
temps, en peinture et en photographie, et de six postes à mi-temps en
technique de la peinture, en histoire de l'art jusqu'au XIXe siècle, en
culture générale, en anglais, en dessin (cours du soir) et un plasticien
polyvalent. Administrativement les apparences sont sauves ! Dominique
Gutherz, peintre figuratif nîmois, professeur de dessin aux cours du soir et
en 1ère-2ème année, est chargé par détachement d'assurer la direction, avec
mission de substituer à l'ouverture contemporaine de l'école un retour
académique à la peinture et, à la pédagogie collégiale et productive, un
retour anachronique et scolastique à la tradition. Le bon ordre est assuré
par la nomination d'un directeur administratif, Laurent Maffre, issu du
service des sports. À l'école des Beaux Arts de Nîmes, le diktat régit
désormais l'enseignement. Il affirme le mépris de ses élèves, des
professeurs et des artistes. Il nie les valeurs mêmes de l'enseignement. Il
tourne en dérision la culture et son ministère. Il discrédite l'art en
France et anéantit l'effort considérable de la formation dont les écoles
relèvent l'exigence et assument la mission".
Par la voix de son président, le Réseau des Ecoles d'Art du Sud a adressé le
24 septembre dernier une "lettre ouverte" au Maire de Nîmes : "René Denizot
nous a fait part de la décision quelque peu abrupte que vous avez prise à
son égard ainsi qu'à l'égard de quatre enseignants contractuels. Cette
décision de non-renouvellement de contrat, transmise par courrier pendant
les vacances scolaires, nous apparaît comme une complète dénégation du
travail constructif entrepris depuis la reprise des activités de l'école par
Nadine Descendre. En effet, au-delà du problème humain posé par cette
situation, il nous paraît grave que vous mettiez fin, d'une manière
unilatérale à une programmation pédagogique sur laquelle se sont engagés des
étudiants sans qu'aucun dialogue n'ait été mis en place. Ni avec les
responsables de la pédagogie de l'école, ni avec l'Inspection Générale des
Enseignements Artistiques du ministère de la Culture qui assure la tutelle
pédagogique sur les écoles d'art en France. Nous tenons par cette lettre à
affirmer publiquement notre désapprobation face à cette situation. En
solidarité en premier lieu avec des personnes qui n'ont pas démérité de leur
engagement et qui se trouvent aujourd'hui remerciées sans avoir été
prévenues suffisamment à l'avance. En second lieu pour l'École d'art et ses
étudiants qui commencent une année scolaire par une rupture de contrat moral
avec la programmation promise. Nous tenions, Monsieur le Maire, à vous faire
part de notre inquiétude face à cette pratique d'un autre âge en totale
rupture avec les méthodes démocratiques qui, nous l'espérons, sont celles
qui nous gouvernent."
Ce courrier du Réseau des écoles d'art du Sud a été simultanément adressé au
ministère de la Culture, où il restait, ce mercredi 9 octobre, sans réponse.
Jean-Jacques Aillagon craindrait-il de désavouer le maire UMP de Nîmes, un
proche de Jacques Chirac. Ou bien anticipe-t-il sur cette "recommandation"
qui figurait dans le projet culturel du RPR (Forum du RPR : La culture à la
croisée des chemins ; pour un vrai partage des responsabilités, 6 novembre
2001) : "Les communes doivent désormais pouvoir exercer leurs compétences en
matière d'écoles de musique et d'art, de bibliothèques et de musées, et
gérer leurs établissements culturels de toute nature, en échappant à la
tutelle de l'Etat, qui "monnaye" actuellement son aide financière (...) et
un label "national", en leur imposant des programmes, des contrôles de
qualité à la fois tatillons et d'une efficacité illusoire, et jusqu'au mode
de recrutement des personnalités de ces services. Il serait plus efficace de
procéder à un partage clair de compétences qui laisserait aux collectivités
la pleine responsabilité de leurs services publics culturels". Où l'on voit
que les Beaux-Arts de Nîmes fournissent un intéressant " cas d'école " et
que le maire de Nîmes n'est finalement qu'un vaillant pionnier de la
"décentralisation culturelle" que Jean-Jacques Aillagon ne devrait pas
tarder à mettre en oeuvre.
Dernière minute : Les enseignants toujours en poste à l'Ecole des Beaux-Arts
de Nîmes viennent d'apprendre, ce mardi 8 octobre, qu'une inspection de la
Délégation des Arts Plastiques du ministère de la Culture, a été reportée
sine die. Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, semble avoir
personnellement refusé la tenue de cette inspection et aurait directement
pris rendez-vous avec Jean-Jacques Aillagon, pour le 22 octobre. Cette
information confirme le caractère éminemment politique de ce qui se joue à
Nîmes: en rejetant l'inspection de la Délégation des Arts Plastiques, le
maire de Nîmes entend bien affranchir l'Ecole des Beaux Arts de la tutelle
pédagogique de l'Etat.


Jean-Marc ADOLPHE

le 09-10-2002, publié sur le site Mouvement.net http://www.mouvement.net/



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